La Presidents Cup 2024 aux Américains

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Sur le parcours du Royal Montréal, à l’Île Bizard, le golfeur Américain Xander Schauffele a enchaîné quatre oiselets consécutifs pour mener un assaut de pointages rouges sur le tableau des meneurs dimanche et les Américains ont rendu le résultat aussi inévitable qu’il l’est habituellement, en remportant la Coupe des Présidents pour la 10ᵉ fois consécutive.

Sam Burns a terminé sa semaine invaincu, Russell Henley a couronné ses débuts impressionnants en Presidents Cup par une victoire et Keegan Bradley, le capitaine de la Ryder Cup en 2025, a apporté le point décisif lorsque Si Woo Kim a manqué un coup roulé de 10 pieds au 18ᵉ trou.

Max Homa a terminé le score avec son premier point de la semaine, une victoire de 2 et 1 sur Mackenzie Hughes qui a porté le score à 18 1/2-11 1/2, la plus grande marge de victoire pour les Américains à l’extérieur, même si c’était juste au nord de la frontière, au Royal Montréal.

L’équipe de golfeurs internationaux avaient besoin que tout se passe bien au Royal Montréal. Tout ce qu’ils ont pu faire, c’est se battre, disputer des matches serrés, mais toujours pas de coupe.

Leur seule victoire depuis ces rencontres entre joueurs venus de partout sauf d’Europe est intervenue en 1998 au Royal Melbourne, il y a si longtemps que Tiger Woods faisait ses débuts en Presidents Cup. La série de victoires des États-Unis remonte à 2005.

Vingt des 30 matches ont duré au moins 17 trous.

Les Américains ont fait du capitaine Jim Furyk un gagnant, lui qui était à la barre en France il y a cinq ans lorsque les Américains ont perdu contre l’Europe en Ryder Cup.

Furyk a envoyé Schauffele dans le match d’ouverture contre Jason Day, et le Californien a fait cinq oiselets en huit trous pour prendre le contrôle de la partie. Tout s’est terminé au 15ᵉ trou.

Il a réussi un coup roulé pour un oiselet de 45 pieds sur le trou d’ouverture alors que Day était à portée de ll’oiselet, a pris sa première avance avec un coup roulé pour un oiselet de 25 pieds sur la normale 3 du cinquième trou et n’a plus jamais lâché l’accélérateur, il était à fond.

Burns est le seul joueur à ne pas avoir perdu. Tom Kim a manqué un coup roulé pour un oiselet de 6 pieds pour prendre la tête au 16ᵉ trou et a manqué son coup de départ sur le 17ᵉ normale 3 à moins d’un mètre. Burns a répondu avec un cocheur d’allée à 4 pieds pour des oiselets équivalents, et l’Américain s’est levé sur le dernier trou pour un demi-point, rapprochant ainsi les Américains.

Kim a été l’étincelle des Internationaux avec ses coups de poing et la façon dont il a provoqué Scheffler avec ses célébrations lors de la session d’ouverture. Il avait dit que le vent tournerait un jour ou l’autre, et le Sud-Coréen de 22 ans croyait fermement que ce serait dimanche.

Mais pas ce dimanche.

Les Internationaux ont marqué un point dans la bataille des champions du Masters lorsque Hideki Matsuyama a battu Scottie Scheffler et que Corey Conners a remporté une victoire facile sur Tony Finau. Mais ils étaient menés 11-7 avant le 12ᵉ simple. Cela n’allait jamais suffire.

Ils n’ont remporté la session des 12 simples qu’à trois reprises lors de la Coupe des Présidents, à chaque fois lorsqu’ils étaient menés par six points ou plus.

Les Internationaux doivent maintenant attendre deux ans de plus, jusqu’aux matches de la Presidents Cup 2026 qui se jouera à à Medinah, près de Chicago.

Les Américains ont évité de ne pas avoir de coupe pour la première fois depuis 1998, car en 2023, ils avaient perdu la Ryder Cup contre l’Europe à Rome.

Adam Scott aura 46 ans dans deux ans et il est possible qu’il ait participé à sa 11ᵉ et dernière Presidents Cup sans jamais avoir été du côté des vainqueurs. Il a dû jouer la dernière heure de son match contre Collin Morikawa, perdant 2 et 1, en sachant que cela n’aurait pas d’importance.

La Presidents Cup avait aussi été présentée au Royal Montréal en 2007. En espérant que l’événement, qui a lieu aux deux ans, reviendra au Québec malgré la polémique de petite politique provinciale entourant l’événement et les abus des contrôleurs routiers sur les navettes reliant l’hôtel dans lequel logent les joueurs au centre-ville de Montréal jusqu’au parcours sur l’Île Bizard.

Il est rare qu’un événement de golf de cette envergure puisse être présenté au Québec. Nous sommes choyés que ce le soit et espérons que le futur continuera de briller pour le Québec dans le monde du golf international.